Histoire et patrimoine
L’histoire du village
Le village se situe au sud de la ville de Nîmes, dans la région naturelle des Costières.
Il s’est développé dans un espace géographique fréquenté par l’homme depuis de nombreux siècles. Marqué par l’influence des Comtes de Toulouse et par le passage de grands ordres militaires médiévaux, Générac a également connu la Réforme protestante au XVIe siècle et les conflits religieux qui l’ont suivie. Au XIXe siècle, l’essor du vignoble des Costières a assuré au village une certaine prospérité.
À l’origine, le plateau des Costières réunit toutes les conditions pour que la vie se développe et que se crée le futur Générac :
• Des terres argileuses permettant leur travail, l’argile étant la matière première d’une industrie florissante
au cours des siècles.
• Du bois en abondance permettant le chauffage et les constructions.
Dès l’Antiquité, la proximité de la Voie Domitienne et de la colonie romaine de Nemausus (Nîmes), a favorisé les échanges commerciaux.
On sait aujourd’hui avec certitude que le site était déjà fréquenté durant le Paléolithique supérieur; en témoignent des éclats de pierre taillée (dont un grattoir caréné typique) trouvés aux alentours du puech de Dardaillon.
Malgré ce, il demeure difficile de cerner avec précision les origines du village, y compris son possible développement durant la période antique.
Au fil des siècles, le site connait une très lente urbanisation. En 400, Générac n’est probablement qu’un petit hameau de cabanes en torchis…
Vous pouvez également visiter le site de référence sur Générac avec des superbes photos d’époques et beaucoup d’informations :
http://www.nemausensis.com/Germer_Durand/Generac/generac.html
Les chemins de Compostelle
Partir vers Saint-Jacques de Compostelle est une aventure sur des chemins de vie, de spiritualité et d’histoire, façonnée d’expériences et d’épreuves.
Il s’agit de ne jamais perdre de vue que les chemins menant vers Compostelle sont avant tout des routes de pèlerinage pratiquées par des cheminants partis quelles que soient leurs motivations, pour un voyage au long cours.
La voie Régordane
Le chemin de Régordane ou chemin de Saint Gilles, GR700, est le tronçon cévenol de la route qui reliait l’Île-de-France au Bas Languedoc.
Son essor se situe vers 843, date où le traité de Verdun divise en trois l’Empire carolingien. La voie Regordane devient alors l’itinéraire le plus oriental du royaume conduisant au port de Saint-Gilles.
Plus tard, il devint un chemin de pèlerinage menant à Saint Gilles, principal port vers Rome et la Terre Sainte.
Au fil des siècles, selon les conditions climatiques, les évolutions des populations et des acheminements des marchandises, des enjeux stratégiques, le chemin de Regordane connaît des périodes d’abandon puis de regains d’intérêt.
Aujourd’hui le train de la ligne des Cévennes suit de près cette route ancienne, les pèlerins et les randonneurs ont remplacé les marchands et le chemin de Regordane est devenu le GR 700, balisé du Puy-en-Velay à Saint Gilles.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_Regordane
http://www.ffrandonnee.fr/boutique
http://www.cevennes-montlozere.com/genolhac/la-voie-regordane.html